LAssociation Psychanalytique Internationale (IPA) a engagé une importante réflexion et un état des lieux sur la recherche en psychanalyse. Ils sont publiés et accessibles par Internet à ladresse suivante : http://www.ipa.org.uk/research/R-outcome.htm
Ce document, en raison de son importance, va être présenté ici en détail, sous la forme d'une traduction de nombreux textes, de la même façon que ce qui a été fait pour les articles de E. Kandel, en novembre et décembre (JM. T)
Il est composé de 5 parties :
1 - introduction ;
2 - arrière plan épistémologique et méthodologique (composé de 4 sections)- Section A : réflexions sur les problèmes de recherche psychanalytique - le point de vue francophone (R. Perron : résumé de JM. T) ;
- Section B : Réflexions sur les problèmes de recherche psychanalytique - une perspective anglo-saxonne (P. Fonagy : traduction Jean-Michel Thurin et Michael Villamaux ©).
3 - réumés d'études ;
4 - descriptions étendues d'études ;
5 - résumé et conclusions
Mots clés : trouble obsessionnel compulsif, enfance, pandas, chorée
Troubles obsessionnels compulsifs infanto-juvéniles et pathologies immunes
David COHEN, Martine FLAMENT
Perspectives Psy . Volume 39 . N°S . décembre 2000 .p- 372-376
Lexploitation du riche ensemble de données recueillies a démarré dès le premier semestre de 1999 mais elle sétendra probablement jusquau milieu de la prochaine décennie. La mise au point de ce projet inédit en France a été le fruit d'une longue coopération - démarrée depuis quatre ans et demi déjà - avec les principaux organismes de recherche travaillant dans les domaines concernés : le groupe de projet mis sur pieds à cette occasion comprenait des chercheurs du CREDES, du CTNERHI, de l'INED, de l'INSERM et naturellement, au nom du ministère de l'Emploi et de la Solidarité, de la MIRE et du SESI.
Bref, une mobilisation tout-à-fait exceptionnelle répondant aux demandes réitérées du Conseil National de l'Information Statistique , bénéficiant en outre de l'appui de la Délégation Interministérielle aux Handicapés et de l'intérêt exprimé - notamment au travers de leur Comité d'Entente - par les associations de personnes handicapées et de leurs familles et amis.
Les deux derniers numéros 9 et 10 du bulletin de liaison viennent d'être affichés sur le site.
Pour consulter la démarche complète, cliquer ici.
Dreaming and waking consciousness : a character recognition study
D. Kahn, R. Stickgold, E.F. Pace-Schott & J.A. Hobson
Journal of Sleep Research 9 (4), 317-325
Voir également sur ce sujet :
http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/EPS/rechreve/rechreve1.html
et
http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/EPS/analysereve1/index.html
Traduction d'extraits de l'article (Dr Jean-Michel THURIN)
La biologie et le futur de la psychanalyse : un nouveau cadre de travail intellectuel pour une psychiatrie revisitée
L'American Journal of Psychiatry a reçu un grand nombre de lettres en réponse à mon précédent article. Certaines d'entre elles sont reproduites dans ce numéro, et j'y ai répondu brièvement. Cependant, une question soulevée par plusieurs lettres demande une réponse plus détaillée, qui est celle de savoir si la biologie a à voir de quelque façon avec la psychanalyse. A mon avis, cette question est si centrale pour le futur de la psychanalyse qu'elle ne peut être présentée avec un bref commentaire. J'ai donc écrit cet article avec l'objectif de souligner l'importance de la biologie pour le futur de la psychanalyse.
Biology and the future of psychoanalysis : A new intellectual framework for psychiatry revisited
Eric R. Kandel
Am J Psychiatry 1999; 156:505-524
...... (suite 12/01/01)
Un rapport Flexner pour les instituts de psychanalyse ?
Mais létape la plus difficile est daller au delà dune appréciation de la biologie et davoir un tout petit cadre de chercheurs à plein temps pour le développement dans la psychanalyse dun climat intellectuel qui rende une fraction significative des psychanalystes techniquement compétents dans les neurosciences cognitives et avide de tester leurs propres idées avec de nouvelles méthodes. Lenjeu pour les psychanalystes est de devenir des participants actifs dans la difficile tentative réunissant la biologie et la psychologie, incluant la psychanalyse, de comprendre lesprit. Si cette transformation dans le climat intellectuel de la psychanalyse doit advenir, et je crois quelle le doit, les instituts de psychanalyse eux-mêmes doivent cesser dêtre des écoles de vocations - des corporations, comme elles létaient - pour devenir des centres de recherche et dérudition.
Au seuil du 21ème millénaire, les instituts de psychanalyse des Etats Unis ressemblent aux écoles de médecine privées qui peuplaient ce pays au début du 19ème siècle. Au début du siècle dernier, les Etats Unis ont fait lexpérience dune grande prolifération décoles de médecine - 155 à ce que lon dit - qui, pour la plupart, navaient pas de laboratoires pour apprendre les sciences fondamentales. Dans ces écoles, les étudiants en médecine étaient enseignés par des praticiens privés qui étaient souvent occupés par leurs propres pratiques.
Pour examiner ce problème, la Fondation Carnegie a donné mission a Abraham Flexner détudier la formation médicale aux Etats Unis. Le rapport Flexner, qui fut complété en 1910, insistait sur le fait que la médecine est une profession basée sur la science qui requière une structure déducation portant à la fois sur les sciences fondamentales et sur ses applications à la médecine clinique. Pour promouvoir une formation de qualité, le rapport Flexner recommandait de limiter les écoles de médecine dans ce pays à ceux qui étaient intégrés à une université. Comme conséquence de ce rapport, beaucoup décoles inadéquates furent fermées, et des standards de référence pour la formation et la pratique de la médecine furent établis. Pour revenir à sa vigueur antérieure et contribuer de façon importante à notre future compréhension de lesprit, la psychanalyse a besoin dexaminer et de restructurer le contexte intellectuel dans lequel son enseignement est pratiqué et de développer une façon plus critique de former les psychanalystes du futur. Ainsi, ce dont la psychanalyse peut avoir besoin, sil sagit de survivre comme une force intellectuelle dans le XXIe siècle est quelque chose danalogue à un rapport Flexner pour les instituts de psychanalyse.
Ce qui a porté tant de nous vers la psychanalyse dans les années 50 et début 60 était sa curiosité - son zèle dinvestigation. Jai été moi-même conduit à létude neurobiologique de la mémoire parce que je voyais la mémoire comme centrale pour une compréhension plus profonde de lesprit, un intérêt dabord éveillé par la psychanalyse. On aurait espéré que lexcitation et le succès de la biologie courante relanceraient la curiosité investigatrice de la communauté psychanalytique et quune discipline unifiée de neurobiologie, de psychologie cognitive et de psychanalyse forgerait une nouvelle et plus profonde compréhension de lesprit.
A suivre ...
A new intellectual framework for psychiatry
Eric R. Kandel
Am J Psychiatry 155:4, April 1998
Contexte : Les caractéristiques psychosocial du travail (demande de travail, contrôle, soutien, tension du travail et tension spéciale (tension forte au travail associée avec un isolement social au travail) peuvent être liées au risque de cancer, en affectant des styles de vie associés au cancer comme fumer, consommer de l'alcool de façon importante, ne pas consommer de fruits et de végétaux et manquer d'activité.
Méthodologie : Des données transversales recueillies chez 3309 participants au cours d'une étude prospective en Hollande concernant les facteurs psychosociaux et les facteurs de risque ont été utilisées pour étudier l'association entre les caractéristiques psychosociales de travail et le style de vie. L'information sur les caractéristiques de travail et la prévalence du facteur de risque ont été collectées chez des hommes et des femmes âgés de 20 à 65 ans, à partir d'auto-questionnaires. De multiples analyses de régression logistique et linéaire ont été menées dans chaque sexe, prenant en compte l'âge et l'éducation.
Résultats : Aucune différence dans la prévalence des facteurs de risque de cancer concernant le style de vie n'a été retrouvé parmi les caractéristiques psychosociales de travail étudiées. De plus, une faible différence a été trouvée concernant une relation entre la tension de travail ordinaire ou spéciale et les styles de vie associés au cancer dans les analyses multivariées.
Conclusions : Cette étude n'a pas trouvé de support à l'hypothèse que la tension de travail était associé avec un style de vie associé au cancer. Une recherche complémentaire portant sur le rôle d'autres facteurs psychosociaux - comme a personnalité ou le soutien social en dehors du travail - ) l'intérieur des relations entre les caractéristiques de travail et le style de vie est requise.
Lifestyle risk factors for cancer: the relationship with psychosocial work environment
A Jeanne M van Loona, Marja Tijhuisa, Paul G Surteesb and Johan Ormelc
International Journal of Epidemiology 2000;29:785-792
9/10/00
Peau et tabagisme
BOUR GUICHENEZ G. , GUICHENEZ Ph, RAMELET A.A., JOOMAYE Z., VAN LANDUYT H., POLDERMAN B.
Alcoologie et Addictologie, vol 22, mars 2000, pp 43-50
6/10/00
Impact of emotion on memory
Controlled study of the influence of emotionally charged material on declarative memory in Alzheimer's disease
HIROAKI KAZUI, MD, ETSURO MORI, MD, MAMORU HASHIMOTO, MD, NOBUTSUGU HIRONO, MD, TORU IMAMURA, MD, SATOSHI TANIMUKAI, MD and TOKIJI HANIHARA, MD , LARRY CAHILL, PhD
The British Journal of Psychiatry (2000) 177: 343-347
5/10/00
Méthode : L'étude a porté sur 272 patients, ayant présenté au moins un épisode de dépression majeure, avec ou sans une histoire de tentative de suicide et qui ont passé un entretien diagnostic orienté vers les troubles des axes I et II (DSM). L'histoire de la tentative de suicide, la psychopathologie courante ainsi que les traits d'agressivité et d'impulsivité ont également été étudiés.
Résultats : les taux de troubles paniques ne différaient pas entre ceux qui avaient fait une tentative de suicide (TS) et les autres (NTS). L'agitation, l'anxiété et l'hypochondrie étaient plus sévères dans le groupe NTS. Une analyse multivariée a confirmé que cet effet était indépendant de l'agressivité et de l'impulsivité.
Conclusions : L'association d'un trouble panique chez des patients présentant une dépression majeure ne semble pas accroître le risque de tentative de suicide. La présence d'une plus grande anxiété chez ceux qui qui n'avaient pas fait de TS demande une investigation approfondie.
Anxiety in Major Depression: Relationship to Suicide Attempts
Giovanni P.A. Placidi, M.D., Maria A. Oquendo, M.D., Kevin M. Malone, M.D., Beth Brodsky, Ph.D., Steven P. Ellis, Ph.D. and J. John Mann, M.D.
Am J Psychiatry 157:1614-1618, October 2000
3/10/00
Cette enquête, réalisée au cours du dernier trimestre 1998, concerne tous les établissements dans lesquels les patients soignés passent la nuit : C.H.S., services de psychiatrie des hôpitaux généraux, cliniques, hôpitaux de nuit...
Elle étudie les conséquences des maladies et incapacités (désavantage social), mais aussi la situation de la personne (études, emploi, ressources, relations avec la famille, environnement matériel).
Ces premiers résultats concernent essentiellement le sexe et l'âge des soignés,la dépendance, la communication et les liens sociaux, la capacité à gérer des ressources, à sortir sans aide,les déplacements, le confort, les trajectoires.
2/10/00
Prenatal stress produces learning deficits associated with an inhibition of neurogenesis in the hippocampus
V. LEMAIRE*, M. KOEHL*, M. LE MOAL, and D. N. ABROUS (Inserm U 259)
Proc. Natl. Acad. Sci. USA, Vol. 97, Issue 20, 11032-11037, September 26, 2000
29/09/00
Parmi les différents facteurs réputés prédictifs évalués chez ces patients, seuls les antécédents familiaux (1er degré) de suicide et d'hospitalisation psychiatrique, et l'impulsivité (peut-être liée à l'âge), étaient retrouvés de façon significativement plus fréquente dans le groupe des suicidés. Ainsi, à l'exception de ces antécédents familiaux (suicide et hospitalisation psychiatrique), on ne peut mettre en évidence d'indice prédictif du suicide. Cela rend problématique la prévention du suicide, pourtant indispensable.
Les patients psychiatriques doivent être diagnostiqués comme tels, informés et soignés correctement. D'autre part, les dimensions médico-légales de la pratique psychiatrique requièrent aussi des données bien établies qui permettraient de limiter la responsabilité des médecins psychiatres et de formaliser la prise en charge des malades supposés à risque.
Les facteurs prédictifs du suicide : étude prospective sur 8 ans de 200 patients hospitalisés en psychiatrie
S. BIOULAC, M. BOURGEOIS, D.K. EKOUEVI, J.-M. BONNIN, B. GONZALES, M.-F. CASTELLO
L'Encéphale, vol XXVI, n°1, janv-fév 2000, pp 1-7
27/09/00
Une revue d'études récentes peut cependant aider à répondre à la question de la participation de facteurs de personnalité au développement de la dépendance à l'héroïne ou à la cocaïne ou, lorsque celle-ci est installée, à son entretien. Les études d'évaluation catégorielle (DSM et CIM) ont montré qu'il n'y a pas " une " mais des personnalités diagnostiquées chez les sujets dépendants de l'héroïne ou de la cocaïne. Dans ces études, tous les troubles de la personnalité existaient, mais on notait que les troubles de la personnalité du cluster B étaient plus largement représentés que les autres (notamment la personnalité antisociale chez les héroïnomanes). Une forte minorité à une majorité de sujets ne souffraient pas de trouble de la personnalité. Ainsi, la majorité des toxicomanes n'avait pas de personnalité antisociale ou psychopathique. C'est donc souvent à tort que ce diagnostic est évoqué en pratique clinique chez nombre de toxicomanes.
L'ensemble des études a échoué à démontrer qu'un trouble de la personnalité fût prédicteur de l'évolution de la toxicomanie. En revanche, des études ont montré que la présence de ces troubles était associée à des indices de sévérité de la toxicomanie à l'admission et à une moins bonne rétention en traitement. La présence d'un trouble de la personnalité n'empêche pas d'obtenir une réponse significative au traitement dont les modalités et particulièrement la durée doivent être adaptées à la sévérité du tableau. Des arguments nombreux laissent penser que la dimension de recherche de sensations représente un facteur de vulnérabilité à l'abus de substance. Mais, lorsque la dépendance était avérée, aucun résultat n'indiquait clairement que la dimension recherche de sensation fût directement impliquée dans l'entretien de la toxicomanie. Cette discontinuité entre la psychopathologie de la vulnérabilité et celle de l'entretien de la dépendance pose la question d'une différence radicale entre les facteurs contribuant au développement de la toxicomanie et ceux contribuant à son entretien.
Il n'y aurait pas " une " psychopathologie de la toxicomanie mais des mécanismes psychopathologiques correspondant aux différentes phases de la toxicomanie. Les données actuelles font penser qu'on ne peut pas expliquer la dépendance en termes de personnalité.
Personnalités du toxicomane
P. FRANQUES, M. AURIACOMBE, J. TIGNOL
L'Encéphale, vol XXVI, n°1, janv-fév 2000, pp 68-78
26/09/00
Un des principaux avocats impliqués dans cette action est Richard Scruggs qui gagna un accord entre le procureur général de l'état et l'industrie du tabac en 1998. L'Association Américaine de Psychiatrie n'a pas voulu commenter la procédure car elle n'était pas encore en possession des documents légaux attenants.
Ces deux nouvelles actions font suite à celle lancée en mai dernier qui accusait le laboratoire "d'avoir développé et promu le diagnostic de Troubles de l'Attention (ADD) et de Trouble de l'Attention avec Hyperactivité (ADHD) dans un effort largement couronné de succès d'accroître le marché de son produit, la Ritaline". L'Association Américaine de Psychiatrie avait été accusée d'avoir coopéré, en recevant des contributions de la firme pharmaceutique et d'autres, et avait considéré ces allégations comme ridicules et complètement fausses.
"L'APA se défendra vigoureusement en présentant une montagne d'évidence scientifique pour réfuter ces allégations sans valeur et nous sommes confiants que nous l'emporterons"
News
US parents sue psychiatrists for promoting Ritalin
Fred Charatan, Florida
BMJ 2000;321:723 (23 Septembre)
25/09/00
MÉTHODOLOGIE : Des sujets de 8 à 16 ans sélectionnés pour leur haut ou bas risque, selon la famille, de développer des troubles de l'humeur. 64 sujets à haut risque et 55 à bas risque ont participé à l'étude qui a évalué les mesures suivantes de l'hormone de croissance : (1) GH avant une infusion de GHRH (hormone de libération de l'hormone de croissance), toutes les 15 mn pendant 30 mn ; (2) réponse de GH après injection intraveineuse de GHRH (0.1 µg/kg), toutes les 15 mn pendant 90 mn ; et (3) analyse de la GH nocturne toutes les 20 mn de 9 heures du soir jusqu'au réveil.
RÉSULTATS : Après stimulation avec la GHRH, les sujets à haut-risque ont sécrété nettement moins de GH que ceux qui étaient bien portants et à bas risque (effets size pour la moyenne et le pic GH, 0.52 [P = .007] et 0.40 [P = .04], respectivement). En revanche, il n'y avait pas de différences entre groupes entre la pré-GHRH et les niveaux de sécrétion nocturne de GH. L'exposition à des stress récents n'était pas associée à une sécrétion de GH.
CONCLUSIONS : Associées avec la découverte précédente d'une réduction de GH après une infusion de de GHRH chez des enfants très déprimés et convalescents, ces résultats indiquent qu'une réponse réduite de l'hormone de croissance trouvée chez des sujets à haut risquepeut représenter un marqueur de dépression ches les enfants et les adolescents.
Growth Hormone Secretion in Children and Adolescents at High Risk for Major Depressive Disorder
Boris Birmaher, MD; Ronald E. Dahl, MD; Douglas E. Williamson, PhD; James M. Perel, PhD; David A. Brent, MD; David A. Axelson, MD; Joan Kaufman, PhD; Lorah D. Dorn, PhD; Stacy Stull, MS; Uma Rao, MD; Neal D. Ryan, MD
Arch Gen Psychiatry. 2000;57:867-872
22/09/00
MÉTHODES : Quatre vingt quinze patients consécutifs présentant des symptômes de FD, qui ne répondaient pas aux traitements pharmacologiques conventionnels on été suivis. 37 ont suivi du psychothérapie psychodynamique, et 36 une thérapie de soutien (groupe de contrôle). Les patients ont rempli des auto questionnaires avant après le traitement et 12 mois plus tard. Les gastroentérologues des patients, qui n'étaient pas au courant de la composition des groupes d'étude, ont établi des évaluations avant et après traitement. Quarante-cinq patients ont également entrepris une étude radio isotopique de leur remplissage gastrique.
RÉSULTATS : A la fin du traitement, il y avait des avantages significatifs pour la PI comparée avec les contrôles pour les gastroentérologues (P = 0.002). Une année après le traitement, les scores symptomatiques étaient similaires. Cependant, une sous analyse a montré que l'effet des thérapies PI étaient supérieur à celui des contrôles, lorsque les patients avec de sévères brûlures d'estomac étaient exclus. Il n'y avait pas de différence dans le résultat entre les patients avec remplissage gastrique normal ou anormal.
CONCLUSIONS: la psychothérapie psychodynamique peut avoir des effets à court et à long terme ches les patients dyspeptiques, mais une évaluation complémentaire est requise. Son rapport coût-efficacité demande à être déterminé.
A Randomized Controlled Trial of Psychotherapy in Patients With Chronic Functional Dyspepsia
JANE HAMILTON,* ELSPETH GUTHRIE,* FRANCIS CREED,* DAVID THOMPSON, BARBARA TOMENSON,* RAYMOND BENNETT, KIERAN MORIARTY,(section) WILLIAM STEPHENS, and RICHARD LISTON(section)
*School of Psychiatry and Behavioural Sciences, University of Manchester, Manchester Royal Infirmary, Manchester, England; G.I. Science Group, University of Manchester, Hope Hospital, Salford, England; (section)Department of Gastroenterology, Bolton General Hospital, Bolton, Lancashire, England; and Department of Gastroenterology, Trafford General Hospital, Trafford, Greater Manchester, England
Gastroenterology 2000;119:661-669
21/09/00
Ces résultats sont basés sur les données d'une étude conduite par les centres de contrôle des pathologies et de prévention, impliquant 4415 hommes qui ont servi dans l'armée américaine. L'agressivité a été évaluée par l'Aggressive Behavior Scale du DSM-III, qui inclut des items tels que celui de comportement illégal, la bagarre, la délinquance scolaire et Des prélèvements sanguins ont été fait au moment où l'entretien était conduit.
Ces recherche converge avec les résultats d'une étude menée chez la souris et qui montrait que mise en présence précocement avec des fragments bactériens, on retrouvait chez elle des effets importants sur leur comportement social quand elles étaient devenues adultes.
Cette recherche pose donc la question d'une corrélation entre traits comportementaux, exposition précoce et comment ces facteurs peuvent affecter le développement social.
Human aggression and enumerative measures of immunity
Granger DA, Booth A, Johnson
Psychosom Med. 2000 Jul-Aug;62(4):583-90.
19/09/00
Les résultats d'une recherche parue dans Archives of Family Medicine font apparaître que le faire pourrait aider les médecins généralistes à diagnostiquer des troubles psychiatriques tels que la dépression et l'anxiété, les aider à engager un traitement approprié et par là réduire les coûts des soins.
Afin de réunir une population diversifiée, l'étude a inclus plus de 1400 immigrants vers les US, âgés de 18 à 66 ans. Ces immigrants avaient pour la plupart un bas revenu. Les résultats montrent que 10 % de ceux qui avaient consulté un médecin généraliste avaient vécu un événement de vie traumatique l'année précédente et que 57% d'entre eux avaient vécu un traumatisme dans le passé. Chez les patients qui avaient vécu une expérience traumatique, les troubles psychiatriques étaient deux fois plus fréquents.
Selon les origines (immigrante mexicaine, caucasienne, américaine non immigrée) les événements traumatiques étaient rapportés par un pourcentage plus ou moins important de personnes. Outre l'augmentation de troubles psychiatriques, l'étude suggère que les événements traumatiques pourraient intervenir indirectement au niveau de la santé physique et de l'augmentation de la fréquentation des services de santé.
Source : Archives of Family Medicine Septembre 2000.
18/09/00
Méthode : La recherche est basée sur la ligne de base et les premières données de suivi de 1047 adolescents âgés de 14 à 17 ans, et d'entretiens diagnostics indépendants chez l'un de leurs parents. Les évaluations diagnostiques chez lesparents et les adolescents ont été basés sur les algorithmes du DSM-IV du Munich-Composite International Diagnostic Interview. Le style parental (rejet, chaleur émotionnelle et surprotection) a été évalué par le Questionnaire of Recalled Parental Rearing Behavior, et le fonctionnement familial (résolution de problème, communication, rôles, réponse affective, participation affective et contrôle comportemental) on été évalués par le McMaster Family Assessment Device.
Résultats ; Il existe une forte association entre la phobie sociale parentale et la phobie sociale parmi la progéniture (odds ratio [OR], 4.7; 95% confidence interval [CI], 1.6-13.5). D'autres formes de psychopathologie ont été aussi associées avec la phobie sociale chez l'adolescent (dépression : OR, 3.6; 95% CI, 1.4-9.1; autres troubles anxieux que la phobie sociale : OR, 3.5; 95% CI, 1.4-8.8; et trouble alcoolique : OR, 3.0; 95% CI, 1.1-7.8). Le style parental, et en particulier la surprotection (OR, 1.4; 95% CI, 1.0-1.9) et le rejet (OR, 1.4; 95% CI, 1.1-1.9), ont été retrouvés associés avec la phobie sociale chez les répondants. Le fonctionnement familial n'a pas montré de caractères particuliers.
Conclusions : Les données suggèrent que la psychopathologie familiale, en particulier la phobie sociale et la dépression, ainsi que le style familial perçu (sur protection et rejet) sont associés avec le développement de la phobie sociale dans la jeunesse.
Parental Psychopathology, Parenting Styles, and the Risk of Social Phobia in Offspring . A Prospective-Longitudinal Community Study
Roselind Lieb, PhD; Hans-Ulrich Wittchen, PhD; Michael Höfler, DiplStat; Martina Fuetsch, Mag.rer.nat; Murray B. Stein, MD; Kathleen R. Merikangas, PhD
Arch Gen Psychiatry. 2000;57:859-866
Why do so few patients appeal against detention under section 2 of the mental health act?
Caroline Bradley, Max Marshall, Dennis Gath
Department of Psychiatry, Oxford University, Warneford Hospital, Oxford OX3 7JX
BMJ 1995;310:364-367
13/09/00
45 % des vétérans du Golfe présentent ces symptômes, dont 6% de cas sévères.
Les dérèglements immunitaires semblent concerner un tiers des personnes, alors qu'un autre tiers présente des problèmes cardiovasculaires, le troisième tiers présentant un échantillon de troubles.
Bien que l'on retrouve une dépression chez 25% des SFC, le SFC se différencie de la dépression car les personnes tendent à avoir de très faibles taux de cortisol, tandis que dans la dépression, le cortisol tend à être augmenté. D'autre part, il existe une réduction de l'augmentation de la tension artérielle, en cas de stress intellectuel (tests de calcul et de parole) chez les personnes présentant un SFC.
USA To Day
Psychosomatic Medicine.
11/09/00
A Study of Patient Clues and Physician Responses in Primary Care and Surgical Settings
Wendy Levinson, MD; Rita Gorawara-Bhat, PhD; Jennifer Lamb, BS
The Journal of the American Medical Association 2000;284:1021-1027
8/09/00.
Cigarette smoking and schizophrenia
Ciara Kelly and Robin McCreadie
Advances in Psychiatric Treatment (2000) 6: 327-331
7/09/00.
Causes of the excess mortality of schizophrenia
Dr Steve Brown, Mental Health Group, University of Southampton, Royal South Hants Hospital, Brinton's Terrace, Southampton SO14 0YG, UK.
Brian Barraclough
The British Journal of Psychiatry (2000) 177: 212-217
Dernière mise à jour : lundi 26 mars 2001 9:19:18 Dr Jean-Michel Thurin
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