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- Entretien de l'Humanit� avec Marie-Rose Moro, Professeur de Pedopsychiatrie ��La vision de l'INSERM est simpliste, r�ductrice�� http://www.humanite.fr/journal/2005-10-11/2005-10-11-815754
- Entretiende l'Humanit� avec Laurent Mucchielli Sociologue ��On se croirait revenu au XIXe si�cle�!�� http://www.humanite.fr/journal/2005-10-11/2005-10-11-815753
- Dans l'Humanit� du 11 octobre : Au secours Fran�oise (Dolto), ils sont devenus fous�! http://www.humanite.fr/journal/2005-10-11/2005-10-11-815752
Communiqu� de presse
Modalit�s de prise de d�cision concernant l'indication en urgence d'une hospitalisation sans consentement d'une personne pr�sentant des troubles mentaux.
La Haute Autorit� de sant� diffuse de nouvelles recommandations destin�es � tous les professionnels impliqu�s dans la mise en �uvre de l'hospitalisation sans consentement d'une personne majeure.
Ces recommandations relevant de l'accord professionnel ont �t� �labor�es � la demande de la Direction g�n�rale de la sant� et de la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins.
La loi du 4 mars 2002 a pr�vu deux modalit�s d'hospitalisation sans consentement pour les malades pr�sentant des troubles mentaux :
� Pour l'hospitalisation � la demande d'un tiers (HDT), la loi se r�f�re � la pr�sence de troubles mentaux, l'impossibilit� de consentir � l'hospitalisation et la n�cessit� de soins imm�diats et d'une surveillance constante en milieu hospitalier.
� Pour l'hospitalisation d'office (HO), la loi se r�f�re � la pr�sence de troubles mentaux, la n�cessit� de soins et l'atteinte � la s�ret� des personnes ou, de fa�on grave, � l'ordre public.
Cette loi consid�re que c'est l'absence de soins qui cr�e pr�judice au patient remplissant les conditions pr�vues par cette loi et non leur mise en �uvre arbitraire. Son pr�ambule rappelle que le consentement aux soins demeure la r�gle et que le recours � la contrainte doit rester l'exception.
Ces recommandations pr�conisent de prendre en charge sans d�lai tout patient relevant potentiellement d'une hospitalisation sans consentement. Cette prise en charge comprend :
- Une �valuation du patient et de son entourage. L'�valuation clinique initiale inclue un examen somatique et un examen psychiatrique du patient. L'urgence � hospitaliser n'implique pas que le temps n�cessaire � cette �valuation soit raccourci.
- Une �valuation de sa capacit� � consentir.
- Une �valuation de la s�v�rit� des troubles mentaux et de la n�cessit� de soins imm�diats en tenant compte de la pr�sence �ventuelle :
- d'un risque suicidaire ;
- d'un risque d'atteinte potentielle � autrui ;
- d'une prise associ�e d'alcool ou de toxiques ;
- d'un d�lire ou d'hallucinations ;
- de troubles de l'humeur.
Ces recommandations pr�cisent �galement les modalit�s de mise en �uvre de ce type d'hospitalisation (certificats m�dicaux, choix de l'�tablissement d'accueil, passage ou non par un service d'accueil et d'urgence, etc.)
Compte tenu des difficult�s actuelles de mise en �uvre d'une hospitalisation sans consentement, les membres du groupe de travail souhaitent que soit poursuivie une r�flexion sur les soins sans consentement et les modalit�s d'application de la loi. T�l�chargez les recommandations - T�l�chargez le rapport
L'Humanit� publie �galement un entretien avec Philippe Jeammet, qui rappelle que � l'adolescence est une p�riode inconfortable �.
Le Point propose pour sa part un mini suppl�ment sur le sujet. Le magazine note entre autres que � pr�s de 10 % des jeunes souffrent de v�ritables troubles du comportement, li�s � une vuln�rabilit� particuli�re �. Le Point publie en outre un jeu, � les Tables de l'oie, Sp�cial ados �, r�alis� par le p�dopsychiatre Marcel Rufo, pour � permettre aux jeunes de mieux identifier leurs �ventuels comportements � risque et les inciter � en parler �.
et aussi Nicolas Duruz : "Il y a dans tout processus psychique une part d'irrationnel" http://www.lemonde.fr/web/imprimer_article/0,1-0@2-3238,36-400828,0.html
La F�d�ration Fran�aise de Psychiatrie* exprime son incompr�hension et sa grande surprise � la suite de la r�cente prise de position du Ministre de la Sant� � propos de l'expertise sur l'�valuation des psychoth�rapies, r�alis�e par l'INSERM, � la demande de la Direction G�n�rale de la sant�.
Faut-il rappeler que la psychiatrie est une discipline clinique destin�e � dispenser les meilleurs soins possibles, compte tenu des donn�es scientifiques actualis�es et que cela ne permet ni la mise � l'�cart de quelque modalit� th�rapeutique que ce soit, ni le refus d'une r�flexion sur les moyens d'�valuation des strat�gies th�rapeutiques utilis�es.
L'expertise r�alis�e sous l'�gide de l'INSERM a fait l'objet de critiques de certaines associations constitutives de notre F�d�ration. Elle aurait due �tre pr�sent�e comme la premi�re �tape d'une r�flexion, et non comme un point fixe ultime ou une v�rit� consid�r�e comme �tant �tablie � propos de quelque type de psychoth�rapie que ce soit. Elle est une synth�se r�sultant d'un ensemble d'�tudes dont l'apport peut �tre discut�, critiqu� mais qui ne justifie en rien qu'il soit l'objet d'une censure par une d�cision politique.
La F�d�ration Fran�aise de Psychiatrie tient � faire savoir qu'elle consid�re bienvenues toutes les initiatives capables de faire �voluer favorablement le traitement et l'accompagnement des troubles mentaux.
Elle appelle de ses v�ux que les d�cisions des responsables politiques soient anim�es d'intentions partageant cette m�me finalit� et que les d�cisions du Ministre s'inscrivent au terme d'un d�bat contradictoire et non dans un espace pol�mique et manipul�. contact
A la suite de l'enqu�te administrative diligent�e, � la demande de Philippe Douste-Blazy, ministre des solidarit�s, de la sant� et de la famille, sur l'h�pital Esquirol, le rapport de la Direction d�partementale des affaires sanitaires et sociales fait �tat des conclusions suivantes : �
"La mission d'enqu�te administrative estime que les visites des locaux, les entretiens avec les �quipes soignantes, les m�decins et les services administratifs permettent d'affirmer qu'il n'existe aucun acte de maltraitance dans l'accueil des patients hospitalis�s en service de psychiatrie adulte. Il n'a pas �t� retrouv�e non plus de situation d'incurie dans l'organisation des soins. �
Cependant, les diff�rentes observations r�alis�es � l'issue de cette journ�e d'enqu�te administrative font proposer un certain nombre de recommandations.
- Conforter la d�cision de fusion des services �conomiques des deux h�pitaux que sont l'h�pital Esquirol et l'h�pital national de Saint-Maurice ;
- Formaliser par �crit les proc�dures des diff�rents modes de commandes ;
- Formaliser par �crit les proc�dures d'�change entre le service �conomique et le service technique et les temps de rencontre ;
- Renforcer l'utilisation de l'informatique en dotant les services (soins, �conomiques et techniques) de mat�riel compatible avec les nouvelles technologies ;
� D�finir et mettre en place un plan de formation pour am�liorer l'utilisation des nouvelles technologies ;
- Faire fonctionner la commission travaux comme un lieu de ressources de programmation entre toutes les parties concern�es : les soignants, les m�decins, la direction du service �conomique, la direction des services techniques ;
- Porter � la connaissance, tous les 3 mois, de tous les cadres de sant� et les chefs de service la programmation des travaux � venir dans les unit�s et la personne r�f�rente par rapport � ces travaux ;
- Mettre en place un dispositif de fiche d'alerte qui permet � tout cadre de soins, � tout m�decin, au m�decin du travail de porter � la connaissance de la direction un fait consid�r� comme portant atteinte au bon fonctionnement d'un service dans l'organisation et la qualit� des soins ;
- Assurer une plus grande s�curit� aux patients en chambre d'isolement en informant les services de s�curit� de l'h�pital de la pr�sence d'un patient dans la chambre d'isolement ;
- Rechercher une modification architecturale des chambres d'isolement afin de pouvoir faire acc�der � des toilettes une personne isol�e compl�tement, de mieux surveiller la personne, de pr�voir un dispositif d'appel et de s�curiser le s�jour par l'impossibilit� d'introduire des objets dangereux."
�
Philippe Douste-Blazy renouvelle toute sa confiance � l'ensemble du personnel de l'h�pital Esquirol et � son directeur et, conform�ment � ses instructions, Jean Castex, directeur de l'hospitalisation et de l'organisation des soins, a demand� au directeur de l'h�pital Esquirol de mettre en place les recommandations pr�conis�es par le rapport.
Pour lire l'article dans La Croix : http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2196167&rubId=788
lire l'article sur Lib�ration : http://www.liberation.fr/page.php?Article=277417
� Que faire de nos schizophr�nes ? �
Le Point num�ro 1691
Le Point revient sur les � deux faits divers tragiques [qui] ont rappel� [que] la schizophr�nie touche 600 000 Fran�ais �. Le magazine remarque sur 4 pages que � m�me si tous les malades ne sont pas violents, ils peuvent le devenir. Une �preuve pour les familles qui se battent pour trouver des structures d'accueil �, ajoute l'hebdomadaire.
Le Point se penche en outre sur le � terrible sentiment qu'�prouvent bien des parents �, qui ont � peur de leur enfant atteint de cette pathologie �. Le magazine rappelle par ailleurs que � longtemps, les th�ories psychiatriques ont culpabilis� les familles �.
Le Point cite ainsi Yann Hod�, psychiatre et chercheur � l'Inserm, qui note que � ces propos, encore entendus de nos jours, ne sont �tay�s par aucune approche scientifique �.
Le magazine aborde �galement l'hospitalisation � la demande d'un tiers, une d�marche � trop douloureuse pour bien des parents � et qui � n'aboutit pas toujours �, � cause de l'� incomp�tence des m�decins g�n�ralistes, parfois des urgentistes �, mais aussi parce que � pr�s de 50 % de schizophr�nes refusent d'admettre qu'ils sont malades � et � refusent de voir un m�decin �.
- Dans le Monde (�dition du 10 f�vrier) : "Psys": l'Inserm se dit "choqu�" par le d�saveu du ministre http://www.lemonde.fr/web/recherche_articleweb/1,13-0,36-397432,0.html
- La r�action des familles de malades : http://www.lefigaro.fr/sciences/20050209.FIG0371.html
- Casse t�te pour �valuer l'efficacit� des traitements :
http://www.lefigaro.fr/sciences/20050209.FIG0375.html
- Douste-Blazy rallume la guerre intestine entre les �psys�
http://www.lefigaro.fr/sciences/20050209.FIG0376.html
Scepticisme autour du plan �sant� mentale� : http://www.lefigaro.fr/france/20050208.FIG0073.html
Dans l'Humanit� : Les mis�res de l'h�pital Esquirol http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-02-08/2005-02-08-456275
Dans Lib�ration : � L'horreur sanitaire d'un h�pital psychiatrique en d�sh�rence � http://www.liberation.fr/page.php?Article=273682&AG
Revue de Presse de Laurent Frichet sur Mediscope :
� Maltraitance : pol�mique � l'h�pital Esquirol �
Lib�ration, Le Figaro, L'Humanit�, La Croix,
Le Figaro revient sur la � la grogne montante des personnels soignants de l'h�pital Esquirol � Saint-Maurice (Val-de-Marne) �, o� selon un infirmier et porte-parole du syndicat SUD de l'h�pital, � dans le service de psychiatrie, les patients en crise n'ont pas le droit � un pot de chambre hygi�nique parce que la direction refuse, depuis plusieurs mois, d'honorer les commandes de mat�riel �manant des services �.
Le quotidien note qu'� hier, au cours d'une conf�rence de presse agit�e, Denis Fr�chou, le directeur de ce centre hospitalier de 350 lits, a d�menti �toute p�nurie dans cet �tablissement, toute consigne de restriction de quelque mat�riel que ce soit�. �Nous n'avons pas de probl�me budg�taire�, a tenu � rappeler Denis Fr�chou, s'insurgeant contre le terme de �maltraitance institutionnelle� utilis� par les syndicats �.
Le Figaro indique que � seuls �des retards et des difficult�s� dans le traitement informatique des commandes ont �t� admis par le pr�sident de la commission m�dicale d'�tablissement �.
Le quotidien remarque cependant qu'� � Esquirol, le m�contentement des personnels soignants n'est pas nouveau. �L'affaire des seaux, importante pour la dignit� des patients, est une �tincelle, un r�v�lateur du ras-le-bol ambiant�, remarque un cadre hospitalier. Surpopulation dans les unit�s, locaux � moderniser ou p�nurie de personnels. Les infirmi�res pointent �leur �puisement moral� �, poursuit le quotidien.
Lib�ration constate �galement que � la maltraitance fait pol�mique �. Le journal note que � le directeur de l'�tablissement a balay� les accusations port�es par le syndicat Sud Sant� de l'h�pital �. Lib�ration pr�cise n�anmoins qu'� apr�s Sud, le syndicat CGT de l'h�pital a d�nonc� �la course aux �conomies� qui a conduit � un cadre de travail �gravement d�grad� �.
L'Humanit� aborde aussi � les mis�res de l'h�pital Esquirol �. Le quotidien note que le directeur de l'�tablissement � a vivement d�menti les griefs du personnel, niant toute �restriction budg�taire. Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas, bien s�r, de temps en temps, des probl�mes de fonctionnement, comme partout�, a-t-il conc�d� �.
La Croix se penche �galement sur cette � alerte � la �maltraitance� �. Le quotidien explique que � Sud Sant� d�nonce ce que subiraient des patients plac�s en chambre d'isolement �, mais le journal remarque notamment qu'� en attendant les r�sultats de l'enqu�te administrative, l'Union nationale des amis et familles de malades mentaux reste prudente �, l'association n'ayant re�u aucune plainte.
Les Echos, La Croix, Le Figaro, L'Express num�ro 2797, Le Journal du Dimanche
C'est ce qu'indiquent Les Echos, qui notent que � les praticiens saluent des orientations qui vont dans la bonne direction, m�me si les mesures ne sont pas jug�es � la hauteur �.
Le journal rappelle que � le plan sant� mentale vise d'abord � relancer l'investissement immobilier hospitalier. [...] Le gouvernement a par ailleurs annonc�, d'ici � 2007, la cr�ation de 2 500 postes dans les h�pitaux, coupl�e � l'augmentation du nombre d'internes en psychiatrie, un syst�me de tutorat pour les nouveaux infirmiers, [etc.] �.
Les Echos citent notamment Rachel Bocher, pr�sidente de l'INPH, qui note : � Ce plan para�t assez complet sur le papier, mais il risque de ne pas r�soudre les probl�mes de fond. Il n'y a pas d'incitation r�elle � travailler en r�seau public-priv�. Surtout, il y a aujourd'hui des milliers de postes non pourvus dans les h�pitaux, en particulier dans les zones rurales, et ce n'est pas en d�cr�tant qu'il y aura plus de personnels que cela sera suivi d'effets �.
L'Express retient de son c�t� qu'� apr�s les crimes commis par d'anciens patients, le ministre de la Sant� promet des moyens � pour la psychiatrie. Le magazine note qu'� on demande tout � la psychiatrie �, et estime qu'� il faudrait aussi s'interroger sur la repr�sentation sociale de la maladie mentale. Ambivalente, la soci�t� a toujours h�sit�, face � ces fous qui lui font peur, entre l'exclusion et l'int�gration, le rejet et l'accompagnement �.
Le Journal du Dimanche revient �galement sur le � carnage � de l'h�pital psychiatrique de Pau. Le journal remarque que Philippe Douste-Blazy � a choisi de faire du lieu un cas d'esp�ce, une �vitrine� de son plan d'aide � la sant� mentale �.
Le Figaro publie pour sa part un texte d'Alain-G�rard Slama, qui �crit notamment : � La dramatisation de l'�tat psychiatrique de la France, comparable � celle qui vise le tabac ou l'alcool, tend � stigmatiser la soci�t� dans son ensemble, en donnant le sentiment que notre pays est dans en �tat de d�sordre mental galopant. L'exag�ration des d�faillances mat�rielles et humaines qui ont accompagn� ce drame m�ne insidieusement � consid�rer que tout schizophr�ne est un assassin en puissance, et doit en cons�quence �tre intern�. Si ce mouvement se poursuit, il faudra regretter, une fois de plus, que la surm�diatisation d'un fait divers aggrave dans notre soci�t� la peur du risque, qu'elle multiplie encore davantage le nombre des protections demand�es � l'Etat providence et qu'elle pr�cipite entre les citoyens la surench�re des m�fiances et des plaintes, comme on l'a vu dans le cas de la p�dophilie �.
� L'horreur sanitaire d'un h�pital psychiatrique en d�sh�rence �
Lib�ration fait savoir qu'� une enqu�te [administrative] a �t� ouverte hier pour conditions d'hygi�ne d�plorables � � l'h�pital psychiatrique Esquirol de Saint-Maurice (Val-de-Marne).
Le quotidien constate en effet qu'� il n'y a plus de pots de chambre � l'h�pital psychiatrique. Et cela ne fait rire personne. Les malades agit�s, mis � l'isolement 24 ou 48 heures en chambre s�curis�e - sans sanitaire - font leurs besoins par terre. [...] Au mieux, ils peuvent uriner dans un pistolet ou un bassin. Et cela fait �plusieurs mois que cela dure�. Plus d'argent pour renouveler ces seaux en plastique, a-t-on expliqu� au personnel m�dical et infirmier �.
Lib�ration note que � le syndicat Sud Sant� de l'h�pital a d�nonc� ce week-end la �maltraitance des patients� et a appel� le personnel � entrer en gr�ve le 10 f�vrier �.
Le quotidien ajoute que � le manque de seaux hygi�niques n'est pas la seule violence inflig�e aux patients d'Esquirol. �Les matelas, les oreillers imbib�s d'urine ne sont pas chang�s, les repas sont servis ti�des, voire froids, du fait d'un mat�riel trop v�tuste�, �num�rent les syndicalistes. Qui d�noncent aussi les �patients hospitalis�s sans lit, qui errent la journ�e enti�re avant d'�tre transport�s dans un autre service pour la nuit� �.
Lib�ration s'interroge : � Combien d'h�pitaux comme Esquirol au bout du rouleau en France, par manque de moyens et de personnel ? �
Dans le Parisien ce jour : Et si on s'occupait enfin des malades mentaux http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/article.htm?articleid=245975560
Articles concernant le plan ou � l'occasion de cette pr�sentation des articles sur la psychiatrie.
Dans Lib�ration : La psychiatrie reste en plan
http://www.liberation.fr/page.php?Article=273160
Editorial : Clochardisation http://www.liberation.fr/page.php?Article=273165
Ces mots pour le retour � la �vie ordinaire� http://www.liberation.fr/page.php?Article=273161
A Pau, Romain trop abandonn�http://www.liberation.fr/page.php?Article=273162
Quel suivi pour le meurtrier du m�tro parisien ? http://www.liberation.fr/page.php?Article=273163
A savoir http://www.liberation.fr/page.php?Article=273164
Dans le Parisien : Douste-Blazy lance son plan pour la psychiatrie http://www.leparisien.fr/reuters/topnews/article.htm?id=OFRTP-FRANCE-PSYCHIATRIE-DOUSTE-BLAZY-20050204.html
Dans le Figaro : Un plan national pour la sant� mentale
http://www.lefigaro.fr/sciences/20050204.FIG0315.html
Troubles psychiatriques : les Fran�ais plus fragiles que leurs voisins http://www.lefigaro.fr/sciences/20050204.FIG0312.html
Les professionnels restent dubitatifs http://www.lefigaro.fr/sciences/20050204.FIG0310.html
Vivianne Kovess : �La soci�t� a d�l�gu� toute sa souffrance aux psychiatres� http://www.lefigaro.fr/sciences/20050204.FIG0311.html
Revue de Presse de Laurent Frichet sur Mediscope :
� Un plan national pour la sant� mentale �
Lib�ration, Le Figaro, Le Parisien, La Croix, Le Monde
Martine Perez constate dans Le Figaro qu'� apr�s le double meurtre de Pau, Philippe Douste-Blazy a d�cid� d'acc�l�rer la mise en place d'un plan psychiatrie et sant� mentale 2005-2008, pr�vu depuis quelques mois �.
La journaliste remarque en effet sur une page qu'� il y a urgence � revoir compl�tement le sch�ma national de la prise en charge des troubles psychologiques et des maladies mentales �. Martine Perez note ainsi que � les Fran�ais se plaignent plus que d'autres Europ�ens de souffrance mentale et les psychiatres, d�bord�s, ont d�sormais du mal � faire face. Les d�lais d'attente pour une consultation ou une hospitalisation se sont allong�s et certaines r�gions sont d�sert�es par les sp�cialistes �.
Martine Perez explique que ce plan � propose en premier lieu un �tat des lieux inqui�tant : un bilan de sant� mental des Fran�ais plut�t d�favorable, une offre de soins marqu�e par des cloisonnements entre sp�cialistes et g�n�ralistes, un recours limit� aux psychologues, une inad�quation de la prise en charge pour certains malades et une forte in�galit� de r�partition des professionnels selon les r�gions �.
La journaliste pr�cise que � ce document pr�voit d'abord [...] d'am�liorer le r�le des g�n�ralistes, qui sont en premi�re ligne pour le rep�rage des troubles mentaux et principaux prescripteurs d'anxiolytiques et d'antid�presseurs en France. L'objectif est donc de d�velopper la coordination avec les professionnels sp�cialis�s et le travail en r�seau et surtout de renforcer leurs formations initiales et continues, qui jusqu'� pr�sent ne les pr�paraient gu�re � entendre la souffrance mentale �.
Martine Perez ajoute en outre que � le rapport reconna�t la n�cessit� de renforcer le d�veloppement et le r�le des m�dico-psychologiques. De nouveaux financements devraient y �tre consacr�s. Pour ce qui est de l'hospitalisation, de nombreux efforts restent � faire pour parvenir � une ad�quation entre l'offre et la demande. Car non seulement le nombre de lits en psychiatrie est � la baisse, [...] mais surtout, plusieurs services de psychiatrie fonctionnent actuellement sans psychiatre �.
Martine Perez conclut cependant que � les mesures propos�es pourraient am�liorer un secteur en �tat d'urgence depuis plusieurs ann�es. Mais tout ne peut se r�gler d'un coup de baguette magique �.
Le Figaro livre par ailleurs les r�actions des psychiatres face � ce plan. Ceux-ci � restent dubitatifs � et � redoutent les effets d'annonce �, note le quotidien.
Eric Favereau remarque pour sa part dans Lib�ration que � la psychiatrie reste en plan �. Le journaliste constate en effet sur une double page qu'� en crise, les m�tiers de la sant� mentale attendent, sans y croire, les mesures annonc�es aujourd'hui par Philippe Douste-Blazy �. Eric Favereau note ainsi : � La situation est catastrophique entre l'abandon et l'indiff�rence. Et un paradoxe : jamais le monde de la sant� mentale n'a �t� autant d�laiss� par les pouvoirs publics, jamais pourtant on n'a autant demand� � la psychiatrie de r�pondre � la pr�carisation croissante de la soci�t�. Depuis 20 ans, la sant� mentale est � la d�rive, servant de vache � lait pour le reste de l'hospitalisation publique �.
Marc Payet indique quant � lui dans Le Parisien � ce que les familles attendent � de ce plan sant� mentale. Le journaliste cite notamment Jean Canneva, responsable de l'Union des amis et familles de malades psychiques, qui estime que � la priorit� des priorit�s est de mettre en place un v�ritable accompagnement social des malades souffrant de psychose, de leur donner �un toit�, en formant davantage de personnels capables de les aider � vivre en soci�t� �.
Dans le Parisien : � Il dormait la nuit avec un sabre � http://www.leparisien.fr/home/info/faitsdivers/article.htm?articleid=245973982
Pol�mique autour du secret m�dical : http://www.leparisien.fr/home/info/faitsdivers/article.htm?articleid=245973989
Revue de Presse de Laurent Frichet sur Mediscope :
� Romain Dupuy a reconnu �tre l'auteur du double meurtre de l'h�pital psychiatrique de Pau �
Lib�ration, Le Figaro, Le Parisien, La Croix, Le Monde, L'Humanit�
Le Monde indique en effet que � Romain Dupuy a reconnu �tre l'auteur du double meurtre de l'h�pital psychiatrique de Pau, commis dans la nuit du 18 d�cembre 2004 �. Le journal note que � le jeune homme a �galement confi� avoir du ressentiment envers le corps m�dical. Souffrant de schizophr�nie, il a �t� plusieurs fois intern� dans les services de l'h�pital psychiatrique palois. Lors de son dernier s�jour, en juillet 2004, il avait �t� plac� en unit� ferm�e �, rappelle Le Monde. Le quotidien indique � son tour que � la m�re de Romain a confi� son d�sarroi face � la maladie de son fils. [Elle] affirme avoir contact� l'�tablissement et le commissariat de police avant le drame pour leur faire part de ses inqui�tudes au sujet de son fils �.
Le Parisien livre �galement les propos de la m�re de Romain Dupuy. Cette derni�re a notamment d�clar� que son fils � dormait la nuit avec un sabre �.
Le Parisien ajoute que � le centre hospitalier des Pyr�n�es, o� s'est produit le drame, avait accueilli Romain � deux reprises, m�me si ce dernier n'aimait pas se rendre dans cet �tablissement qu'il comparait � une �prison�. Mais le suivi m�dical � sa sortie n'a pas �t� correctement assur�, selon [sa m�re] �, note le quotidien.
Le Parisien parle en outre de � pol�mique autour du secret m�dical �. Le journal note en effet qu'� alors que l'�tablissement hospitalier se retranche derri�re le secret m�dical, Serge Sol�, le secr�taire r�gional du Syndicat national des officiers de police, a d�nonc� hier �l'irresponsabilit� de certains psychiatres qui ont occult� de d�noncer celui qui est d�sign� aujourd'hui comme l'auteur pr�sum� du double meurtre de l'h�pital psychiatrique de Pau. Selon lui, le dossier m�dical du suspect �tabli en 2003 au centre hospitalier des Pyr�n�es faisait appara�tre que le jeune homme �avait des fantasmes de d�capitation r�currents� �.
Le Parisien ajoute que � pour le d�put� UMP de la Gironde, Jean-Paul Garaud, il faut r�examiner la loi sur le secret m�dical et cr�er un fichier sur les individus au profil psychiatrique dangereux �.
La Croix interroge quant � elle le Dr Fran�ois Caroli, psychiatre et chef de service � l'h�pital Sainte-Anne, � Paris, qui estime que � le syst�me des placements [psychiatriques] fonctionne correctement �. � Mais le suivi des malades pourrait �tre am�lior� �, pr�cise le sp�cialiste.
C'est ce que titre Le Parisien, qui consacre � nouveau une page au sujet. Le quotidien s'interroge : � Pourquoi le meurtrier pr�sum� des aides-soignantes de l'h�pital psychiatrique de Pau n'�tait-il pas intern� ? Des troubles graves avaient pourtant �t� diagnostiqu�s et sa famille avait demand� son placement dans un �tablissement sp�cialis� �, remarque Le Parisien.
Le journal estime qu'avec cette affaire, � le d�bat sur le traitement des malades mentaux risque d'�tre rouvert �.
Le quotidien note que � m�me si pour le personnel de l'h�pital psychiatrique l'heure est aujourd'hui au soulagement, � la reconstruction et aussi bien s�r toujours � la peine, le directeur des soins, Serge Foursans, a tenu hier � rappeler que �l'hospitalisation des patients n'intervient que dans le cadre d'une crise. Bien heureusement, il y a des milliers de patients qui re�oivent des soins et qui sont � l'ext�rieur. Toute pathologie ne n�cessite pas une hospitalisation� �.
Le Parisien poursuit cependant : � L'acte de Romain Dupuy �tait-il pr�visible ? La question m�rite d'�tre pos�e d�s l'instant o� l'on apprend que le suspect avait d�j� fait part de ses intentions morbides. Selon nos informations, en effet, dans un rapport m�dical de 14 pages r�dig� � l'h�pital [psychiatrique de Pau] en 2003, il est fait mention des �projets de d�capitation� du jeune homme. Le document �voque �galement son �amour du couteau� et le fait que quand il voit une femme en photo il �l'associe � une arme blanche� �.
Le Figaro note �galement que � la famille de Romain Dupuy avait exig� qu'on l'interne �. Le journal explique par ailleurs qu'� un schizophr�ne n'est pas forc�ment un danger pour les autres �.
Le Figaro note en outre que � �l'abolition du discernement� pourrait �tre invoqu�e �, et indique que � le suspect pourrait compl�tement �chapper au proc�s �.
Lib�ration remarque de son c�t� que le � suspect n'a �pas le profil d'un tueur en s�rie� �, tandis que L'Humanit� retient que � malgr� le soulagement, le malaise persiste � au sein de l'h�pital psychiatrique de Pau.
Le quotidien y interroge notamment une infirmi�re, qui remarque que � ce drame a mis en avant l'�tat de d�labrement dans lequel se trouvent l'h�pital et la psychiatrie �.
La Croix note pour sa part que cette affaire � illustre la part croissante de l'analyse des empreintes g�n�tiques dans les enqu�tes polici�res �. Le journal note cependant que dans ce cas pr�cis, � le test r�alis� sans l'aval du juge d'instruction pourrait �tre invalid� �.
Dans le m�tro � Rambuteau "Le tueur du m�tro plac� � Sainte-Anne" : http://www.lefigaro.fr/france/20050202.FIG0071.html
Apr�s l'arrestation du meurtrier de Pau :
Dans le figaro :
Un schizophr�ne n'est pas forc�ment un danger pour les autres : http://www.lefigaro.fr/france/20050202.FIG0075.html
La famille de Romain Dupuy avait exig� qu'on l'interne
: http://www.lefigaro.fr/france/20050202.FIG0072.html
L'abolition du discernement� pourrait �tre invoqu�e : http://www.lefigaro.fr/france/20050202.FIG0073.html
Sur LCI : http://www.lci.fr/news/france/0,,3199903-VU5WX0lEIDUy,00.html
Pau : Romain, un schizophr�ne � la d�rive : http://www.lci.fr/news/france/0,,3200129-VU5WX0lEIDUy,00.html
Le Parisien annonce en effet sur sa Une que � le meurtrier pr�sum� de l'infirmi�re et de l'aide-soignante [de l'h�pital psychiatrique de Pau], interpell� par hasard, a �t� confondu hier par son ADN �.
Le journal pr�cise qu'il s'agit d'un � ancien patient de l'h�pital de Pau �, un � marginal soign� pour schizophr�nie � �g� de 21 ans. Le journal note que � cette semaine, c'�tait � son tour, comme 151 autres anciens patients de l'h�pital psychiatrique de Pau, d'�tre soumis � un pr�l�vement ADN �.
Le Parisien explique cependant qu'� un banal contr�le de s�curit� publique ce week-end aura pr�cipit� la mise en cause du meurtrier pr�sum�. [...] Samedi soir, Romain [...] est contr�l� par trois policiers de la brigade anticriminalit� � proximit� de son domicile. Mais � leur vue, le jeune homme, qui fume alors du haschisch, tente d'ouvrir le feu sur eux avec une arme de poing. Par chance pour les fonctionnaires, le revolver s'enraie. Romain, connu depuis peu par les services de police pour un d�lit de fuite et des violences commises sur sa compagne, est plac� en garde � vue au commissariat de la ville pour �tentative d'homicide sur agent de la force publique�. Des perquisitions sont effectu�es dans son appartement [...]. Les enqu�teurs d�couvrent alors deux sabres et une paire de baskets dont les semelles semblent similaires � des traces retrouv�es pr�s des lieux du double meurtre. Un pr�l�vement g�n�tique est aussit�t effectu�. Les r�sultats de cette analyse pratiqu�e en ! urgence tombent hier apr�s-midi. L'ADN de Romain correspond � celui d�couvert dans le pavillon o� l'infirmi�re et l'aide-soignante ont �t� assassin�es �.
Le quotidien ajoute que l'homme a � �t� hospitalis� au centre psychiatrique de Cadillac (Gironde). Il n'a pour le moment pas �t� officiellement interrog� dans le cadre de l'enqu�te sur le double meurtre mais a d�clar� hors garde � vue : �Je n'ai tu� personne. Au moment du double crime, je promenais mon chien� �.
Le Parisien remarque en outre que cette � arrestation relance le d�bat sur le suivi psychiatrique �.
Lib�ration aborde �galement cette arrestation. Le journal pr�cise que � le procureur de Pau a cependant soulign� que l'implication [du jeune homme] dans le double meurtre restait une �supputation� �, Lib�ration indiquant que l'individu, un � apprenti boucher �, a �t� � mis en examen pour �tentative d'homicide sur fonctionnaires de police� �.
Le quotidien remarque n�anmoins qu'� � Pau, c'est le soulagement. Les services de la police judiciaire �mettent peu de doutes sur son implication dans le double meurtre �.
Le Figaro se penche aussi sur l'arrestation de ce � cuisinier au ch�mage, fortement suspect� d'�tre l'auteur du double meurtre de l'h�pital psychiatrique des Pyr�n�es �. Le quotidien explique que � le tr�s plausible aboutissement de ce crime se heurte � un probl�me proc�dural. Examin� par des psychiatres au terme de la �tentative d'homicide sur agents�, [l'homme] a �t� d�clar� irresponsable. Les poursuites judiciaires devraient donc �tre abandonn�es dans ce cadre. Hier soir, une autre expertise �tait en cours, pour tenter de d�terminer s'[il] a fait l'objet d'une �bouff�e d�lirante� samedi soir. Si tel est le cas, il pourra �tre entendu pour le crime de l'h�pital. En revanche, si les experts estiment que son �tat est constant, depuis au moins le 17 d�cembre, l'enqu�te sur le double crime de l'h�pital se heurtera � cette contrainte, qui emp�cherait la PJ d'entendre le suspect �.
Le Parisien, Lib�ration
Le Parisien constate en effet que � trois semaines apr�s l'horrible d�couverte des corps d'une infirmi�re et d'une aide-soignante � l'h�pital psychiatrique de Pau, des crimes toujours inexpliqu�s, le personnel a bien du mal � surmonter le drame �.
Le journal remarque ainsi que � 25 jours apr�s le double meurtre, le traumatisme est palpable. La peur aussi �, le quotidien notant que � malgr� des mesures de s�curit� renforc�es depuis le drame, le personnel f�minin reste tr�s inquiet �.
Lib�ration publie pour sa part un reportage r�alis� � l'h�pital psychiatrique Paul-Guiraud � Villejuif, Val-de-Marne, o� � les soignants ne se sentent pas bien �. Le quotidien explique ainsi que ces derniers, � en gr�ve depuis jeudi, soulignent la difficult� de travailler avec un d�ficit de postes �.